Abonnez-vous à la chaîne

Bonnes graisses, mauvaises graisses : comment faire la différence ?

Graisses images

Dans cette émission, PuMS fait le point sur des nutriments qui ont souvent mauvaise réputation, les graisses. Avec Manon Clavier, diététicienne nutritionniste, le Professeur Boris Hansel s’attache d’abord à mettre à mal quelques idées reçues mais aussi à nous donner des clés pour éclairer nos choix alimentaires.

Première idée reçue, et non des moindres, les matières grasses seraient préjudiciables à la santé. En réalité, quel que soit le nom qu’on leur donne (acides gras, matières grasses ou lipides), elles sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme et à son développement.

On parle pourtant fréquemment de « mauvaises graisses » et de « bonnes graisses ». Il s’agit en réalité de faire la part entre les « graisses saturées » et les « graisses insaturées », même si toutes apportent une quantité égale de calories.

Où trouve-ton les graisses saturées ?

Sur la grande table où nos deux animateurs ont placé toutes sortes de matières grasses, on trouve sur un côté les graisses saturées, de l’autre les graisses insaturées.

Côté graisses saturées, les « mauvaises graisses », on reconnaît notamment la viande et les charcuteries, les produits laitiers (beurre et crème essentiellement) sans oublier certaines huiles végétales tropicales comme l’huile de palme si couramment utilisée dans les plats industriels ou l’huile de coco.

C’est de ce type de graisse qu’il convient de ne pas abuser, sans toutefois chercher à s’en priver.

Où trouve-ton les graisses insaturées ? 

Côté graisses insaturées, les « bonnes graisses », rassemblent les huiles végétales (huile d’olive, huile de colza…), les oléagineux, les graines, les poissons gras. Ce sont elles qu’il est préférable de privilégier dans le cadre d’une alimentation équilibrée.

Comment, dans la vie quotidienne, repérer rapidement à quelle sorte de matière grasse on a affaire ? Boris Hansel nous donne une astuce simple :

Les matières grasses contenant plus d’acides gras saturés sont solides à température ambiante (le beurre, l’huile de coco, etc.). Les matières grasses riches en acides gras insaturés sont pour leur part liquides à température ambiante (l’huile, la margarine, etc.).

Pour terminer, une agréable petit contre-exemple avec le chocolat, riche en graisses, notamment en graisses saturées : grâce au beurre de cacao, ces dernières sont transformées en graisses insaturées. Donc, bonne nouvelle, consommer un, deux voire trois carrés de chocolat par jour ne pose aucun problème !