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Une addition parfois salée !

Sel

« Des bombes de sel ». C’est ainsi que le Pr Boris Hansel qualifie les aliments sélectionnés pour PuMS par Manon Clavier, diététicienne-nutritionniste, et placés sur une table devant eux.

Comment s’y retrouver alors que l’excès de sel est délétère pour la tension artérielle, pour le cœur et qu’il pourrait également favoriser le cancer de l’estomac ?

Si l’on recommande une consommation de sel limitée entre 4 et 6 g par jour, deux tranches de pain de mie standard en apportent déjà 1g, soit 20% !

Lorsque l’on sait que dans 2 pincées, c’est 0,5 g de sel qui tombe dans notre assiette, on comprend vite que la limite peut être rapidement atteinte et, souvent, dépassée. Car le piège se trouve, non pas dans la salière dont on peut user avec mesure mais dans notre alimentation quotidienne : charcuterie, fromages, céréales, produits de boulangerie mais aussi dans les biscuits sucrés.

Produits ultra-transformés, produits ultra-salés

Plus cachés encore, le sel (puissant exhausteur de goût) ajouté abondamment dans les plats ultra-transformés que l’on trouve dans tous les rayons de supermarchés.et qui en contiennent, comme le montre Manon Clavier quelque 3 g. Dans la main de Boris Hansel, un autre exemple de mini-bombe de sel, le classique bouillon cube dont un sachet contient à lui seul 2,5 g de sel.

S’il faut se montrer raisonnable avec le sel dans notre cuisine, il y a au moins un endroit où il peut s’exposer au regard de tous sans modération et dont PuMS nous offre les images: les 10 500 km2 du plus grand désert de sel au mode, le Salar d’Uyuni en Bolivie…